Détails.
renseignements, trucs et astuces.
Voici, accompagné des
photos, quelques explications,
quelques détails sur la construction de certains modèles.
Le side-car
Ce side-car est la reproduction de celui
que l'on peut voir dans le film "Ces merveilleux fous
volants dans leurs drôles de machines".
Il est réalisé en balsa, en carbone, en tiges d'acier et
en utilisant quelques pièces d'une maquette en plastique
de moto au 1/10 ème (Les 3 roues, les pare-boue, des
éléments de la fourche, le cadre et le pot). Pour que
les roues ne cassent pas, j'ai découpé puis collé sur
chacune des trois, une feuille de plastique transparent au
bon diamètre.
L'ensemble moteur, radio et batterie se trouve dans
le baquet (le side). Le moteur est de type 180, le servo
de direction se trouve entre les jambes du pilote (micro
servo de 9 grammes). La vitesse est limitée
électroniquement depuis l'émetteur. L'antenne est logée
dans un tube plastique collé le long du baquet. |
Side-car
|
Les remorques
Chacune des remorques est construite à
l'aide de profilés en aluminium, de différentes sections
et maintenus ensemble par des micro vis. Le train de
chaque remorque est basé sur les roues Tamiya pour petit
modèles (type mini Austin), une barre filetée tient lieu
d'axe, les roues doivent être totalement libres chacune
et sont maintenues de part et d'autres par un jeu
d'écrous. Les pare-boue sont en fines tôles de laiton,
mises en forme puis peintes. Au bout du timon, le crochet
d'attelage est une rotule en plastique utilisée pour le
maintient des suspensions (Tamiya ou autre).
Le fin du fin sont les détails annexes comme la plaque
minéralogique et les feux (dessin en développé, fait à
l'ordinateur, imprimé en couleur, puis collé sur un mini
bloc de balsa). Pour finir le tout est collé sur la
remorque et vernis. |
Les remorques
|
Les voitures
Pour le toit en faux daim des
deux BMW, j'ai percé une multitude de trous (env.
0,5 mm) le long du toit en lexan de la carrosserie. Puis,
j'ai découpé un carré de tissu de daim (celui pour
sécher les vraies carrosseries) plus grand d'environ 2 à
3 cm que le toit. Ensuite, travail de couturier avec fil
et aiguille pour fixer le tissu (en le tendant à chaque
fois). Pour éviter tout plissement, le tissu est aussi
collé sur le toit avec de la colle contact. Le surplus de
tissu qui dépasse (bords et surface de la vitre arrière)
est découpé au cutter, lentement et SANS appuyer trop
fort!
Les jantes de la BMW blanche
sont scannées à partir d'un catalogue d'accessoires BMW,
puis redessinées sur ordinateur, pour enfin être
imprimées en couleur et collées sur le bord de jantes
lisses.
Le mobil home est une structure
en dépron, sur laquelle sont collés les différents
décors (dessinés sur ordinateur). La structure vient
s'accrocher sur une base de carrosserie de pick-up.
Pour le taxi, ici la difficulté
fut dans le bon dosage des différentes couleurs pour
obtenir le "vert Lugano" (peinture à
l'aérographe) de chez Peugeot. Les détails sont, bien
sûr, fabriqués avec l'ordinateur.
Pour la Rolls-Royce, la base est
une ancienne Tamiya 4x4, non rallongée, à laquelle j'ai
dû retirer les amortisseurs avant et les remplacer par de
simples élastiques noirs. Toute la carrosserie est en
balsa. Les mesures ont été prises directement sur un
modèle (genre Dinky-Toy) et reportées pour obtenir la
bonne échelle. Les sièges sont cousus (pour obtenir
l'effet de l'ancienne sellerie) avec du faux cuir noir.
Les phares sont des optiques de lampe de poche et
fonctionnent. Le reste des éléments (rétroviseurs,
cadre de pare-brise, klaxon, radiateur, bouchon de
radiateur, instruments, etc. sont confectionnés à partir
de laiton, corde à piano, feuilles de plastique, feuilles
d'aluminium, balsa et, bien sûr, ordinateur (les rivets
du capot sont dessinés à l'ordi et imprimés sur
plastique transparent autocollant, le canotier du
chauffeur est en papier cartonné 180 grammes). Le plus
difficile fut la confection des pneus et des jantes. Les
jantes ont été réduites en largeur, et la rayons
fraisés pour obtenir le plus de ressemblance possible.
Les pneus ont été "bourrés" de mousse pour
qu'il prennent du volume tout en les collant sur le
pourtour des jantes réduites. De cette façon, ils
ressemblaient aux roues de l'époque, plus fines
(bon, d'accord, on pourrait faire mieux!). |
Les voitures
|
Les avions
Tout comme pour le side-car et la
Rolls-Royce, la Demoiselle (de Santos Dumont) et le
Bristol sont tirés du film "Ces
merveilleux fous volants dans leurs drôles de
machines".
Pour ces deux avions, j'ai pris les
mesures en me référant à de simples dessins en noir et
blanc, trouvés dans un livre sur les avions de 1900, et
en redessinant les plans au 1/10ème sur du papier kraft.
La construction est un assemblage de balsa, de fines
lattes de sapin ou autre et maintenu par du fil de kevlar
(Biplan Bristol). Pour la Demoiselle, il s'agit de tiges
de carbone collées et ligaturées entre elles. Le pilote
de la demoiselle est en mousse de bigoudis (rayon
dames!) puis habillé (là aussi, en avant la couture). Le
reste est constitué d'éléments pour les slow-flyers. Le
plus difficile (à l'époque) fut de trouver une hélice
propulsive pour le Bristol. Les jantes de ces avions sont
construites en balsa ( deux cercles collés en croisant le
sens du bois et renforcés par de la cyano), puis reliés
au moyeu par du fil de kevlar (aussi renforcé par de la cyano). Les "pneus" sont faits à partir d'une
bande de caoutchouc collée à la cyano spéciale caoutchouc sur les
jantes. Les commandes des gouvernes aller-retour sont
toutes guidées par de petits morceaux de tubes plastiques
collés aux bons endroits. L'entoilage est en plastique,
le plus léger qui soit.
Les éléments radios sont ceux qui sont
utilisés pour les slow-flyers.
Les autres modèles, le Zéro et
le Mustang, il s'agit de l'adaptation au vol
électrique de modèles de la gamme Guillow's. Le gros du
travail étant de placer les différents éléments
électriques et de commande tout en gardant un centre de
gravité correct. Pour cela j'ai découpé des trappes
d'accès sur les capots des modèles. Pour les flotteurs du
Zéro, sur la base de photos d'époque, j'ai redessiné les
plans de ces flotteurs, puis réalisé (toujours avec
l'ordinateur) les couples et assemblé le tout avec de
fines lattes de balsa (et de l'expansé pour les flotteurs
d'ailes). Les mâts des flotteurs sont en tiges de carbone,
enfichées dans un tube carbone de diamètre supérieur et
collé à l'avion. Les tiges des flotteurs sont simplement
engagées en force (pas trop) et assurées par des clavettes
dans les tubes collés sous les ailes. |
Les avions
|
Les bateaux
Pour les deux voiliers, je n'ai
fait que changer les voiles (redessinées puis cousues en
tissu de spinnaker). J'en ai profité pour les agrandir
légèrement. Le reste tient plus aux petits détails, les
figurines, les cartes (ordinateur, évidemment!) et
quelques autres détails comme le radôme et la déco.
Le haubanage à été refait et,
surtout, adapté pour des conditions plus violentes de
navigation (l'étanchéité a aussi été revue).
Sur quelques vues vous pouvez apercevoir
un "spi", mais, malheureusement, je n'ai
pu mener à bien le projet. A cette échelle, seul un spi
asymétrique (genre de très grand génois) pourrait
être envisagé, et encore, il n'est pas certain de
pouvoir le rentrer dans la coque et encore moins
d'utiliser une "chaussette" à spi, les
frottements sont trop forts et le tissu hyper léger qu'il
faudrait me manque! Donc c'est une voile de décoration,
point final (pour le moment!).
Le "Mimi1" est un
modèle que j'ai trouvé dans un débarras. Il était
heu... minable. Ponçage (beaucoup) peinture de la coque,
installation des éléments de radio commande, puis
transformation des superstructures (je voulais qu'il soit
à la même échelle que les voiliers). Confection de la
timonerie, réalisation du "Zodiac" (recherches
sur le Web pour trouver le plan, dessin du plan au
1/10ème, puis découpage des blocs de balsa). Les autres
détails comme l'extincteur et la carte sont aussi
réalisés avec l'ordinateur et l'impression en couleur.
Les feux sont fonctionnels. Le phare de recherche est
tiré d'une petit lampe de poche avec ampoule halogène.
|
Les bateaux
|
Divers (1)
J'eu l'occasion de participer à une
course de voitures sur glace (nous étions sur une
patinoire, réservée pour la course, en soirée). J'ai
donc imaginé plusieurs moyens afin de TENIR la route. A
part les chaînes qui n'ont qu'un effet décoratif, la
solution qui fut la meilleure ... a été de garnir
chaque pneumatique de pointes de tapissier (il y en a 72
par pneu et ça pique!) les autres solutions que l'on peut
voir sur la photo ne sont pas excellentes. De plus, il
convient de "charger" le modèle (400 à 500
grammes) et surtout de le rendre parfaitement étanche!
|
Pneumatiques
|
Divers (2)
Concernant les décors à construire,
voici un exemple des possibilités offertes par
l'ordinateur pour créer un décor réaliste. Sur la base
de la plaque "parking" d'un mètre carré
réalisée pour faire les photos des modèles, j'y ai
rajouté un décor de café, en planchettes de bois sur
lesquelles étaient collés les éléments du décor
(feuilles imprimées en couleur), ainsi que quelques
autres éléments (stores, chaises, bacs à fleurs, etc.).
|
Décor
|
|
|
|